Aller au contenu
Artisanat et Mode

Le costume traditionnel

Le costume traditionnel

    Le costume traditionnel malgache se compose essentiellement de pièces de tissu ou d’étoffe végétale, selon les régions, nouées plutôt que cousues, mais dont les multiples drapés sont un véritable langage.

    Si  tuniques, pagnes et fourreaux traditionnels cèdent peu à peu la place au costume occidental, le lamba reste le vêtement  emblématique des Malgaches, pouvant aussi se changer en sac, en couverture, et en porte-bébé.
    Ce grand rectangle de coton ou de soie, porté comme un châle ou un cape, accompagne hommes et  femmes toute leur vie durant. Les beaux lamba (lambamena) sont réservés aux défunts.

    Lamba landy

    Lamba

    Pièce principale du costume traditionnel malgache, le lamba (tissu) résume tout un art de vivre. Selon qu’il est en rofia (raphia), en landihazo (coton), ou en lambalandy (soie), il protège de la pluie, du froid, du vent ou du soleil  et s’adapte à toutes les circonstances de la vie (travaux, fête, deuil…).

    Lambamena

    C’est le « tissu rouge » en soie sauvage, rehaussé de bande de couleur et de perles, dont on habille les ancêtres.

    Jadis, les plus beaux de ce linceul étaient en soie d’araignée, matériau prélevé aux glandes séricigènes de l’insecte

    Lambahoany
    Lambahoany

    Lambahoany

    Les femmes du Sud et des régions côtières affectionnent ce paréo de coton imprimé qu’elles nouent sous les aisselles ou à la taille et combinent avec un corsage.
    Les Comoriennes de la côte nord-ouest drapent leur lambahoany autour de la tête et de l’épaule.

    Chapeau

    Les hommes en portent volontiers. Le chapeau en cuir, taillé dans une bosse de zébu des Antandroy, petit chapeau à bord roulé des Bara, canotier en paille de riz des Merina, bonnet quadrangulaire en vannerie tressé des Betsileo… , chaque région a le sien.

    Chapeau en Cuir
    Etoffes végétales

    Étoffes végétales

    Le costume traditionnel de la côte orientale est un fourreau de natte, de raphia ou de coton, complété d’une sorte de blouson de raphia. Le pagne en fibre d’écorce, qui évoque le tapa d’Océanie, était jadis porté en forêt.

    Couleur

    Au XVIIè siècle, Flacourt signale que la couleur du vêtement varie selon la classe sociale, le rouge étant aux nobles, l’indigo aux roturiers.

    Bain des reliques royales Sakalava(Fitampoha)
    Malabary

    Malabary

    Cette longue chemise d’origine indienne est devenue un vêtement de fête masculin sur les Hautes Terres.

    Salaka

    En brousse et dans certaines campagnes, les hommes portent encore le salakapagne en tissu passé autour des reins et entre les jambes, en coton blanc pour le quotidien, en soie épaisse parfois rehaussé de perles d’étain et d’un galon pour les grandes occasions.